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| Auteur | Message |
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« Pablo Llosa » ❝ SOMEBODY TOLD ME THAT THIS IS THE PLACE WHERE EVERYTHING'S BETTER AND EVERYTHING'S SAFE. ❞
Messages : 312 a emménagé le : 30/06/2011
| Sujet: little black dress Lun 13 Oct - 19:59 | |
| leïla guichard
http://www.bazzart.org/t76451p30-adele-exarchopoulos http://www.bazzart.org/t55998p30-marina-nery http://www.bazzart.org/t78926p45-marie-avgeropoulos
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[font=Times New Roman][i][size=14]« I'm up with the kites and I dream so blue. I live in the sky, you come live here too. I'm queen of the clouds, make my wish come true. I sing to the night, let me sing to [b]you[/b]. »[/size][/i][/font]
« Leï ? » J'inspirais profondément, étirant mes membres ankylosés par cette longue période passée dans ce si grand lit. « Hm ? » Demandais-je en remontant lentement vers ses lèvres, l'embrassant avant même avant même qu'il n'ai pu dire quoique ce soit. Je sentais déjà sa langue en demander un peu plus alors qu'un sourire s'étendait sur mon visage. Il posait ses mains autour de mon visage caressant mes joues avant de me repousser légèrement. Je le voyais regarder mes lèvres, désireux presque plus que je le désirais moi-même. Je le savais. Depuis le début. Il était un gars sérieux et je n'étais pas sérieuse. Je repoussais l'échéance depuis bien trop longtemps maintenant. « Je t'aime. » Pardon ? Je... Je restais là, impassible, les yeux fixés dans les siens, incapable de dire quoique ce soit. Est-ce qu'il avait réellement dit cela ? Je n'étais plus sûre. Le pire ? Il semblait attendre quelque chose alors que j'étais incapable de lui donner ce qu'il voulait, je... Mon coeur s'agitait beaucoup trop, ça aussi c'était terrifiant... Parce que mon coeur était en totale contradiction avec ma putain de raison qui s'évertuait à faire de moi une femme sans aucune espèce d'émotions humaines. Ça faisait combien qu'elle était là, silencieuse ? Trop longtemps, il attendait et j'étais incapable de prononcer un mot. Il finit par faire tomber ses bras sur le lit, déçu, je le savais, il était déçu mais je ne pouvais pas, je n'avais jamais pu. Il se levait déjà attrapant son jean au passage. « Non attends s'il-te-plait. » J'attrapais sa main, à genou sur le lit, en sous vêtement, l'obligeant à se retourner pour déposer mes lèvres sur sa bouche délicatement. Il me repoussait, brisé. Putain. Non. « J'en peux plus, je t'aime tu le sais, tu m'appelleras quand tu voudras plus. » Non. Les larmes montaient dans mes yeux, j'allais me briser. Pourquoi ? Pourquoi avais-je autant de mal à aimer ? Non. Ce n'était pas ça... Pourquoi avais-je autant de mal à l'exprimer ? Parce que je l'aimais, je le savais, je l'avais su plus vite que lui-même ne l'avait compris. C'était ce soir là, le soir où on s'était promis qu'on ne serait jamais rien de plus l'un pour l'autre qu'un plan cul. Elles étaient belles les promesses. Nous étions là, maintenant, le coeur engloutit dans un amour qui ne pourrait jamais s'épanouir, à cause de moi, à cause de tout ça... Je le regardais partir, impuissante, il ouvrait la porte de mon appartement, sans un regard en arrière, la tête basse, claquant la porte derrière lui. « Je t'aime. » Finis-je par murmurer lorsqu'une larme surgit sur ma joue. Je l'aimais mais il y avait cette peur, encore, toujours, elle me rongeait de l'intérieur depuis qu'elle - ma mère - avait été diagnostiquée. La génétique, foutue génétique. Mes larmes coulaient maintenant à flot. Comment aurais-je pu être honnête avec lui quand mes chances de devenir comme ma maniaco-dépressive de mère étaient plus élevée encore que mes chances de réussites professionnelles. J'étais flinguée du cerveau, comme elle. Et jamais, jamais je ne pourrais entraîner qui que ce soit dans cette putain de descente aux enfers qu'avait vécu ma mère à notre détriment à mon père et moi. J'enfonçais ma tête dans mes genoux, pleurant à chaudes larmes alors que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. C'était fini, il ne viendrait plus, jamais. Le manque, voilà ce qui s'installa instantanément dans mon coeur. Le manque de cet homme que j'avais rencontré dans des circonstances un peu bancales mais qui s'était révélé être l'homme avec lequel j'aurais pu espérer une vie, une belle vie même. « Merde ! » Criais-je, essuyant mes joues même si les larmes continuaient d'apparaître sans jamais s'arrêter. Je m'habillais, avec rage, brusquement, effaçant les traces d'hier, cette merveilleuse soirée, cette merveilleuse nuit qu'ils avaient passer ensemble. Même le sexe avec lui était spécial, je l'aimais. Je passais dans la salle de main, aspergeait mon visage d'eau froide et me maquillais rapidement. Ce soir, ce serait l'oubli, ce soir, Karim n'existerait plus. Je roulais en vélib jusque chez Antoine, il y avait toujours une soirée chez Antoine, tout les samedis, toujours à la même heure, jamais avec les mêmes gars. Je montais les marches quatre à quatre, arrivant essoufflée en haut. J'ouvrais sans y être invitée, de toute façon, c'était déjà le bordel là dedans, et dégotais un mec seul, prêt à danser, prêt à baiser. « T'es mignonne. » Tenta-t-il. « Ta gueule. » Répondis-je, plaquant ma bouche sur la sienne. Ce soir, Karim n'existait plus.
Dernière édition par Sloan Hillington le Sam 18 Oct - 15:29, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: little black dress Ven 17 Oct - 18:46 | |
| karim (nom au choix) http://www.bazzart.org/t73084-anthony-gastelier http://www.bazzart.org/t93152-rodrigo-calazans
Leur histoire est simple, Karim et Leïla se sont rencontrés dans un sex shop, elle y était pour rire avec sa copine, et lui aussi il était là, pour un pari stupide. Elle lui avait laissé son numéro, inspirée par le rayon dans lequel il se promenait, il l'avait appelé et elle avait répondu. Début de la fin. Ils décidèrent de se rejoindre dans un endroit neutre, un starbuck comme on en voit à tout les coins de rue à Paris. Du sexe, voilà ce qu'ils voulaient, du sexe ils auraient. Ils se promirent de n'être rien d'autre l'un pour l'autre qu'un plan cul occasionnel, qui devint rapidement quotidien. Puis plus que quotidien. Ils dormaient ensemble, enlacés, se mentant encore et toujours face aux sentiments forts qui naissaient entre eux. Ils s'aimaient. Plus qu'ils ne l'auraient voulu. Il l'avoua, elle ne répondit pas, il se barra. Karim et Leïla s'aiment, ils s'aiment d'un amour vrai, d'un amour qu'on pourrait jalouser d'un amour que Leïla ne peut se permettre de vivre. Du moins, c'est ce qu'elle pense. En effet, il y a quelques années, la mère de Leïla a été diagnostiquée bipolaire (ou maniaco-dépressive) en hôpital psychiatrique. Cette maladie est génétique et depuis ce jour, Leïla vit dans la terreur de devenir comme sa mère. Elle refuse d'imposer l'enfer que ça a été de vivre avec sa mère avant son diagnostique à quelqu'un. Surtout pas à Karim. Depuis qu'il est parti pour de bon, elle fait n'importe quoi, elle boit trop, couche avec n'importe qui, fait n'importe quoi. Elle s'est foutu dans le merdier tout seule et s'en veut, ses raisons sont légitimes mais elle n'arrive pas à survivre à cet amour, elle pense à lui tout le temps, constamment, ça fait mal et les conneries lui permette d'oublier. Karim de son côté, n'oublie pas non plus mais le gère autrement, il le gère en le cachant parce qu'il est comme ça, il gère toujours sans jamais exposer ses problèmes. Pourtant, il a le coeur brisé et vit très mal cette nouvelle vie sans Leïla. Le fait est qu'il n'a pas envie de continuer à se mentir plus longtemps, il aime cette fille comme il n'a jamais aimé personne, il l'aime alors qu'il ne pensait à rien d'autre qu'au sexe en la rencontrant. Aujourd'hui elle est tellement bien plus que ça en devient incroyablement douloureux. |
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| Sujet: Re: little black dress Sam 18 Oct - 7:56 | |
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| Sujet: Re: little black dress Sam 18 Oct - 13:38 | |
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Leïla Guichard featuring Adèle Exarchopoulos
« le coeur des femmes. »
NOM : Guichard, c'est le nom de papa, celui qu'on m'a donné par défaut, il me va, on s'en fou, de toute façon, j'ai pas pu le choisir alors faut faire avec n'est-ce pas ? PRÉNOM : Leïla, le prénom que mes parents m'ont donné puis Janine et Sophie, les prénoms de mes grands-mères, parait que c'était le truc à la mode à l'époque où je suis née. SURNOM : On m'appelle Leï la plupart du temps, je sais pas comment c'est arrivé, c'est sûrement au moment où les gens deviennent trop flemmards pour prononcer mon prénom en entier, de toute façon, ça ne me dérange pas. ÂGE : Vingt-et-un ans maintenant, j'ai l'impression de dire tout les ans que j'ai encore le temps, on verra quand j'arriverais à quatre-vingt piges. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née le 21 janvier 1993 à Nantes. ORIGINES : J'ai des origines exclusivement françaises, mes parents sont bretons c'est aussi simple que ça. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle assurée, je n'ai jamais eu l'envie d'aller expérimenter autre chose que les tablettes dans ma vie. STATUT CIVIL : Célibataire, c'est moi, c'est normal. ÉTUDES/MÉTIER : Je suis étudiante en master 1 lettres, spécialité métiers de la littérature de jeunesse, ça a l'air fou comme ça mais c'est pas grand chose. Je travaille aussi comme vendeuse dans une petite boutique de lingerie. PASSION(S) : l'illustration, l'écriture, la littérature, la mode et dormir, ah oui, et lui, c'est à peur près tout. GROUPE : Eden de Cacharel.
CARACTÈRE : culottée, casse-cou, généreuse, très intelligente, surdouée même, indépendante, jalouse, têtue, débrouillarde, énergique, motivée, attentive, romantique, sarcastique, odieuse, passionnée, blessée. TICS ET TOCS : amoureuse de la vie depuis la naissance ~ complètement effrayée par tout ce qui a plus de quatre pâtes et encore, parfois même certains quadrupèdes c'est pas encore ça ~ trop dépensière ~ boisson préférée : la vodka accompagnée d'un jus de préférence ~ fume depuis l'âge de quinze ans, c'est pas bien, c'est vrai mais c'est une addiction ~ je cache les problèmes de ma mère depuis que je suis arrivée à Paris, comme si c'était la fin du monde parce que oui, pour moi c'est la fin du monde ~ je suis terrifiée à l'idée de devenir comme ma mère, alors que personne n'a jamais rien trouvé en moi qui puisse aller dans ce sens, parce que la maniaco-dépression me fait peur, ma mère était terrifiante pendant ses crises et je ne veux pas devenir comme ça ~ j'ai un téléphone oui, mais si tu veux m'avoir, vaut mieux que tu m'appelles, les textos c'est pas trop le moyen le plus rapide de m'avoir, sauf si t'es pas pressé hein ~ je suis amoureuse du même mec depuis que je suis arrivée à Paris mais allez savoir pourquoi, je pourris cette relation depuis le début ~ quitter ma province quand ma mère a été diagnostiquée a été le souffle d'air frais de ma vie, j'aime Paris et la liberté qu'elle me donne.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Je suis pas sûre en réalité, j'aime beaucoup d'endroits à Paris, surtout les hauteurs où on peut voir le tout Paris de nuit dans son ensemble, c'est magnifique et ça fait juste rêver, m'enfin, j'aime bien les trucs bateaux aussi hein, genre le Trocadéro, le Musée du Louvre, la Seine, tout ça quoi. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Le fait que tout les soirs, on peut faire quelque chose, quoiqu'il arrive, tu pars à vingt heures dans l'inconnu, tu peux toujours trouver une soirée, une boite, un café d'ouvert pour t’accueillir. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les pigeons, sérieusement ? POUQUOI ? POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Romantique, lumineuse, arrogante.
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| Sujet: Re: little black dress Sam 18 Oct - 13:38 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
« De Paris ou d'ailleurs, on prendra le meilleur. »
« Leï ? » J'inspirais profondément, étirant mes membres ankylosés par cette longue période passée dans ce si grand lit. « Hm ? » Demandais-je en remontant lentement vers ses lèvres, l'embrassant avant même avant même qu'il n'ai pu dire quoique ce soit. Je sentais déjà sa langue en demander un peu plus alors qu'un sourire s'étendait sur mon visage. Il posait ses mains autour de mon visage caressant mes joues avant de me repousser légèrement. Je le voyais regarder mes lèvres, désireux presque plus que je le désirais moi-même. Je le savais. Depuis le début. Il était un gars sérieux et je n'étais pas sérieuse. Je repoussais l'échéance depuis bien trop longtemps maintenant. « Je t'aime. » Pardon ? Je... Je restais là, impassible, les yeux fixés dans les siens, incapable de dire quoique ce soit. Est-ce qu'il avait réellement dit cela ? Je n'étais plus sûre. Le pire ? Il semblait attendre quelque chose alors que j'étais incapable de lui donner ce qu'il voulait, je... Mon coeur s'agitait beaucoup trop, ça aussi c'était terrifiant... Parce que mon coeur était en totale contradiction avec ma putain de raison qui s'évertuait à faire de moi une femme sans aucune espèce d'émotions humaines. Ça faisait combien que j'étais là, silencieuse ? Trop longtemps, il attendait et j'étais incapable de prononcer un mot. Il finit par faire tomber ses bras sur le lit, déçu, je le savais, il était déçu mais je ne pouvais pas, je n'avais jamais pu. Il se levait déjà attrapant son jean au passage. « Non attends s'il-te-plait. » J'attrapais sa main, à genou sur le lit, en sous vêtement, l'obligeant à se retourner pour déposer mes lèvres sur sa bouche délicatement. Il me repoussait, brisé. Putain. Non. « J'en peux plus, je t'aime tu le sais, tu m'appelleras quand tu voudras plus. » Non. Les larmes montaient dans mes yeux, j'allais me briser. Pourquoi ? Pourquoi avais-je autant de mal à aimer ? Non. Ce n'était pas ça... Pourquoi avais-je autant de mal à l'exprimer ? Parce que je l'aimais, je le savais, je l'avais su plus vite que lui-même ne l'avait compris. C'était ce soir là, le soir où on s'était promis qu'on ne serait jamais rien de plus l'un pour l'autre qu'un plan cul. Elles étaient belles les promesses. Nous étions là, maintenant, le coeur engloutit dans un amour qui ne pourrait jamais s'épanouir, à cause de moi, à cause de tout ça... Je le regardais partir, impuissante, il ouvrait la porte de mon appartement, sans un regard en arrière, la tête basse, claquant la porte derrière lui. « Je t'aime. » Finis-je par murmurer lorsqu'une larme surgit sur ma joue. Je l'aimais mais il y avait cette peur, encore, toujours, elle me rongeait de l'intérieur depuis qu'elle - ma mère - avait été diagnostiquée. La génétique, foutue génétique. Mes larmes coulaient maintenant à flot. Comment aurais-je pu être honnête avec lui quand mes chances de devenir comme ma maniaco-dépressive de mère étaient plus élevée encore que mes chances de réussites professionnelles. J'étais flinguée du cerveau, comme elle. Et jamais, jamais je ne pourrais entraîner qui que ce soit dans cette putain de descente aux enfers qu'avait vécu ma mère à notre détriment à mon père et moi. J'enfonçais ma tête dans mes genoux, pleurant à chaudes larmes alors que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. C'était fini, il ne viendrait plus, jamais. Le manque, voilà ce qui s'installa instantanément dans mon coeur. Le manque de cet homme que j'avais rencontré dans des circonstances un peu bancales mais qui s'était révélé être l'homme avec lequel j'aurais pu espérer une vie, une belle vie même. « Merde ! » Criais-je, essuyant mes joues même si les larmes continuaient d'apparaître sans jamais s'arrêter. Je m'habillais, avec rage, brusquement, effaçant les traces d'hier, cette merveilleuse soirée, cette merveilleuse nuit qu'ils avaient passer ensemble. Même le sexe avec lui était spécial, je l'aimais. Je passais dans la salle de bain, aspergeait mon visage d'eau froide et me maquillais rapidement. Ce soir, ce serait l'oubli, ce soir, Karim n'existerait plus. Je roulais en vélib jusque chez Antoine, il y avait toujours une soirée chez Antoine, tout les samedis, toujours à la même heure, jamais avec les mêmes gars. Je montais les marches quatre à quatre, arrivant essoufflée en haut. J'ouvrais sans y être invitée, de toute façon, c'était déjà le bordel là dedans, et dégotais un mec seul, prêt à danser, prêt à baiser. « T'es mignonne. » Tenta-t-il. « Ta gueule. » Répondis-je, plaquant ma bouche sur la sienne. Ce soir, Karim n'existait plus.
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : forward/marie. ÂGE : 21 ans. SEXE : F. VILLE : albertville/chambéry (ça dépend des jours), anciennement la région parisienne donc j'suis chez oim ici. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : BAAAAAAAAAAH j'avais pas déjà assez de comptes sur mon propre forum, il m'en fallait un autre, puis lauu quoi. (oui j'ai trouvé le forum avant l'ouverture, oui, j'ai fais ma fiche rapidement avant l'ouverture et OUI je suis trop désolée d'être trop curieuse). IMPRESSIONS : TROP TROP MAGNIFIQUE PUTAIN. FRÉQUENCE DE CONNEXION : tout les jours j'ai que ça à foutre ouais, je suis en master 1 MEEF 1D, j'ai un concours à passer en 2015 MAIS je passe ma vie à rp, cherche l'erreur . UN DERNIER MOT ? love. - Code:
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[color=#D04040]● [/color][b]adèle exarchopoulos[/b] aka [i]leïla guichard[/i].
Dernière édition par Sloan Hillington le Sam 18 Oct - 14:47, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: little black dress Sam 18 Oct - 14:23 | |
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au choix featuring au choix
« 'cause i love you. »
NOM : au choix. PRÉNOM : au choix, je l'ai appelé Karim dans ma fiche et dans le scénario mais libre à toi de changer. ÂGE : plus de vingt-et-un ans mais pas plus de vingt-six ans je dirais. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. STATUT CIVIL : célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : au choix. GROUPE : au choix. AVATAR : au choix (en fait j'ai pas tellement d'idées, j'avais pensé à Anthony Gastelier, à Rodrigo Calazans, je sais paaaaaas, alors je vous laisse le choix de me proposer n'importe qui, je veux juste du muscles.
les choses à savoir
L'histoire de Karim est complètement libre, honnêtement j'ai pas du tout pensé à son histoire j'ai surtout penser au lien et comme cela n'a pas vraiment d'incidence sur sa vie passée baaaah à vous de voir, je l'imagine pas avoir vécu des trucs trop tragiques et puis caractériellement c'est vraiment un mec simple et calme qui aime la vie et qui la vit exactement comme il en a envie, sans s'intéresser à ce que pense les autres.
entre toi et moi
Leur histoire est simple, Karim et Leïla se sont rencontrés dans un sex shop il y a trois ans, elle venait d'arriver à Paris, elle y était pour rire avec sa copine, et lui aussi il était là, pour un pari stupide. Elle lui avait laissé son numéro, inspirée par le rayon dans lequel il se promenait, il l'avait appelé et elle avait répondu. Début de la fin. Ils décidèrent de se rejoindre dans un endroit neutre, un starbuck comme on en voit à tout les coins de rue à Paris. Du sexe, voilà ce qu'ils voulaient, du sexe ils auraient. Ils se promirent de n'être rien d'autre l'un pour l'autre qu'un plan cul occasionnel, qui devint rapidement quotidien. Puis plus que quotidien. Ils dormaient ensemble, enlacés, se mentant encore et toujours face aux sentiments forts qui naissaient entre eux. Ils s'aimaient. Plus qu'ils ne l'auraient voulu. Il l'avoua, elle ne répondit pas, il se barra. Karim et Leïla s'aiment, ils s'aiment d'un amour vrai, d'un amour qu'on pourrait jalouser d'un amour que Leïla ne peut se permettre de vivre. Du moins, c'est ce qu'elle pense. En effet, il y a quelques années, la mère de Leïla a été diagnostiquée bipolaire (ou maniaco-dépressive) en hôpital psychiatrique. Cette maladie est génétique et depuis ce jour, Leïla vit dans la terreur de devenir comme sa mère. Elle refuse d'imposer l'enfer que ça a été de vivre avec sa mère avant son diagnostique à quelqu'un. Surtout pas à Karim. Depuis qu'il est parti pour de bon, elle fait n'importe quoi, elle boit trop, couche avec n'importe qui, fait n'importe quoi. Elle s'est foutu dans le merdier tout seule et s'en veut, ses raisons sont légitimes mais elle n'arrive pas à survivre à cet amour, elle pense à lui tout le temps, constamment, ça fait mal et les conneries lui permette d'oublier. Karim de son côté, n'oublie pas non plus mais le gère autrement, il le gère en le cachant parce qu'il est comme ça, il gère toujours sans jamais exposer ses problèmes. Pourtant, il a le coeur brisé et vit très mal cette nouvelle vie sans Leïla. Le fait est qu'il n'a pas envie de continuer à se mentir plus longtemps, il aime cette fille comme il n'a jamais aimé personne, il l'aime alors qu'il ne pensait à rien d'autre qu'au sexe en la rencontrant. Aujourd'hui elle est tellement bien plus que ça en devient incroyablement douloureux.
Autrement, y'a ma fiche, je vous mets ici mon histoire complète puisqu'elle est exclusivement tournée sur cette relation qui rythme finalement la vie de ma Leïla. - tout savoir sur leïla et karim:
« Leï ? » J'inspirais profondément, étirant mes membres ankylosés par cette longue période passée dans ce si grand lit. « Hm ? » Demandais-je en remontant lentement vers ses lèvres, l'embrassant avant même avant même qu'il n'ai pu dire quoique ce soit. Je sentais déjà sa langue en demander un peu plus alors qu'un sourire s'étendait sur mon visage. Il posait ses mains autour de mon visage caressant mes joues avant de me repousser légèrement. Je le voyais regarder mes lèvres, désireux presque plus que je le désirais moi-même. Je le savais. Depuis le début. Il était un gars sérieux et je n'étais pas sérieuse. Je repoussais l'échéance depuis bien trop longtemps maintenant. « Je t'aime. » Pardon ? Je... Je restais là, impassible, les yeux fixés dans les siens, incapable de dire quoique ce soit. Est-ce qu'il avait réellement dit cela ? Je n'étais plus sûre. Le pire ? Il semblait attendre quelque chose alors que j'étais incapable de lui donner ce qu'il voulait, je... Mon coeur s'agitait beaucoup trop, ça aussi c'était terrifiant... Parce que mon coeur était en totale contradiction avec ma putain de raison qui s'évertuait à faire de moi une femme sans aucune espèce d'émotions humaines. Ça faisait combien qu'elle était là, silencieuse ? Trop longtemps, il attendait et j'étais incapable de prononcer un mot. Il finit par faire tomber ses bras sur le lit, déçu, je le savais, il était déçu mais je ne pouvais pas, je n'avais jamais pu. Il se levait déjà attrapant son jean au passage. « Non attends s'il-te-plait. » J'attrapais sa main, à genou sur le lit, en sous vêtement, l'obligeant à se retourner pour déposer mes lèvres sur sa bouche délicatement. Il me repoussait, brisé. Putain. Non. « J'en peux plus, je t'aime tu le sais, tu m'appelleras quand tu voudras plus. » Non. Les larmes montaient dans mes yeux, j'allais me briser. Pourquoi ? Pourquoi avais-je autant de mal à aimer ? Non. Ce n'était pas ça... Pourquoi avais-je autant de mal à l'exprimer ? Parce que je l'aimais, je le savais, je l'avais su plus vite que lui-même ne l'avait compris. C'était ce soir là, le soir où on s'était promis qu'on ne serait jamais rien de plus l'un pour l'autre qu'un plan cul. Elles étaient belles les promesses. Nous étions là, maintenant, le coeur engloutit dans un amour qui ne pourrait jamais s'épanouir, à cause de moi, à cause de tout ça... Je le regardais partir, impuissante, il ouvrait la porte de mon appartement, sans un regard en arrière, la tête basse, claquant la porte derrière lui. « Je t'aime. » Finis-je par murmurer lorsqu'une larme surgit sur ma joue. Je l'aimais mais il y avait cette peur, encore, toujours, elle me rongeait de l'intérieur depuis qu'elle - ma mère - avait été diagnostiquée. La génétique, foutue génétique. Mes larmes coulaient maintenant à flot. Comment aurais-je pu être honnête avec lui quand mes chances de devenir comme ma maniaco-dépressive de mère étaient plus élevée encore que mes chances de réussites professionnelles. J'étais flinguée du cerveau, comme elle. Et jamais, jamais je ne pourrais entraîner qui que ce soit dans cette putain de descente aux enfers qu'avait vécu ma mère à notre détriment à mon père et moi. J'enfonçais ma tête dans mes genoux, pleurant à chaudes larmes alors que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. C'était fini, il ne viendrait plus, jamais. Le manque, voilà ce qui s'installa instantanément dans mon coeur. Le manque de cet homme que j'avais rencontré dans des circonstances un peu bancales mais qui s'était révélé être l'homme avec lequel j'aurais pu espérer une vie, une belle vie même. « Merde ! » Criais-je, essuyant mes joues même si les larmes continuaient d'apparaître sans jamais s'arrêter. Je m'habillais, avec rage, brusquement, effaçant les traces d'hier, cette merveilleuse soirée, cette merveilleuse nuit qu'ils avaient passer ensemble. Même le sexe avec lui était spécial, je l'aimais. Je passais dans la salle de main, aspergeait mon visage d'eau froide et me maquillais rapidement. Ce soir, ce serait l'oubli, ce soir, Karim n'existerait plus. Je roulais en vélib jusque chez Antoine, il y avait toujours une soirée chez Antoine, tout les samedis, toujours à la même heure, jamais avec les mêmes gars. Je montais les marches quatre à quatre, arrivant essoufflée en haut. J'ouvrais sans y être invitée, de toute façon, c'était déjà le bordel là dedans, et dégotais un mec seul, prêt à danser, prêt à baiser. « T'es mignonne. » Tenta-t-il. « Ta gueule. » Répondis-je, plaquant ma bouche sur la sienne. Ce soir, Karim n'existait plus.
Dernière édition par Sloan Hillington le Sam 18 Oct - 14:51, édité 6 fois |
| | | « Pablo Llosa » ❝ SOMEBODY TOLD ME THAT THIS IS THE PLACE WHERE EVERYTHING'S BETTER AND EVERYTHING'S SAFE. ❞
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| Sujet: Re: little black dress Sam 18 Oct - 14:24 | |
| petit message du créateur
J'ai pas vraiment d'attentes, je voudrais juste que vous vous appropriez le personnage parce que je trouve ça important, c'est pour ça qu'il y a beaucoup de choses libres dans ce scénario. Le pseudo est vraiment libre, si vous n'aimez pas Karim, vous pouvez très bien choisir un autre prénom. Ensuite, pour l'avatar, j'avoue, je suis dans une période mannequin MAIS je suis à l'écoute, vous pouvez me proposer n'importe quoi, du moment qu'il est beau gosse et qu'il y a quelque chose à regarder. Ensuite je sais que tout le monde a une vit en dehors des forums, moi aussi, même si je réponds relativement vite c'est vrai. Je n'attends pas que la personne en face de moi soit exactement pareil, du moment que vous finissez par répondre, c'est cool. Puis pas de prise de tête les meeeecs, j'ai hâte que quelqu'un prenne ce mec parce que j'ai trop envie de jouer ce lien et ma Leïla dans cette situation. ALLLLOOOOOOOOOOORS PRENDS LEEEEEEEEE, je t'offrirais un pot de Nutella de un kilo entier, puis si t'aimes pas le Nutella baaaah, ce que tu voudraaaaaaaas.
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| Sujet: Re: little black dress | |
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