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SØREN SKOVGAARD
feat. anthony gastelier

PRENOM: le jeune homme se prénomme søren ouais, comme 50% de la population masculine dans ce pays... okay, c'est peut-être exagéré mais il ne trouve pas son prénom des plus originaux. il fait avec depuis toujours, en fait, il l'aime plutôt bien quand il y pense, ça aurait pu être carrément pire, vraiment, vraiment pire, donc en soit... il s'en sort très bien pour le coup. NOM: son nom c'est skovgaard qui lui vient de sa mère. en vérité, il porte les deux noms de ses parents skovgaard-andrews mais par commodité, il a laissé tombé le "andrews" depuis bien longtemps. la raison est simple, il préfère porter le même nom que sa mère n'ayant jamais connu son père et puis... c'est BEAUCOUP trop long ! SURNOM: en vrai, personne n'a jamais pensé à faire de son prénom un petit diminutif mignon, on l'appelle souvent par son nom, ou skov pour plus de simplicité. sans oublier les petits qualificatifs qu'on hésite pas à lui donner, sa mère l'appelle "mon chat" depuis toujours, sa partenaire avait un talent particulier pour lui donner toute sorte de surnom tout à fait ridicule. il arrive qu'on le surnomme aussi en temps que patineur. AGE: âgé de vingt-cinq ans, il n'a pas tellement vu le temps passer, probablement parce qu'il a toujours vécu pour une seule chose toute sa vie, depuis la mort de sa partenaire, le temps lui semble plus long. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: il est né un quinze janvier à copenhague, ici-même, cette ville lui plait, il y a grandit et aime toujours rentrer quand il est en compétition à l'étranger. NATIONALITE ET ORIGINE: il a la nationalité danoise, d'où il est originaire par sa mère, autrement, il a des origines canadiennes qui lui viennent de son père qu'il n'a malheureusement pas eu le temps de connaître, mort bien trop tôt quelques mois avant la naissance du jeune homme. ORIENTATION SEXUELLE: il est définitivement et assurément hétérosexuel, il le sait, sûrement parce qu'il a beaucoup trop détester le semblant d'expérience qu'il a eut autrement. les femmes sont une partie intégrante de sa vie depuis toujours. STATUT CIVIL: officiellement célibataire, maintenant, søren se considère off limits complètement détruit par la mort de la personne la plus importante de sa vie. c'est très difficile pour lui de continuer sans elle et vivre quelque chose avec quelqu'un d'autre... non, pour le moment, même pas en rêve. ETUDES/METIER: sportif de haut niveau, søren pratique le patinage artistique depuis une bonne poignée d'années. malgré les moqueries, il a toujours, toujours persévéré dans sa lancée et ne s'arrêtera sans doute jamais de se sentir bien sur ses patins. il a acquis sans doute grâce à son duo avec sophia, un niveau olympique dont il est très fier. TRAITS DE CARACTERE: jaloux, rancunier, généreux, gentil, froid parfois, bagarreur, déterminé, franc rigoureux, sérieux, attachant, très indépendant, impusif énergique, attentif, à l'écoute, créatif, casse-cou, réfléchi. GROUPE: whisky.


◊ same old habits.
le patinage ? plus qu'une passion, toute une vie. il aime ça, il ne vit que pour ça depuis de nombreuses années, c'est une partie intégrante de lui-même, sans ça... il ne serait pas grand chose en fait. (+) il est pas tellement télé, non en fait, il préfère se mettre devant un bon film plutôt que regarder les daubes que l'on voit de nos jours. (+) il cuisine comme un chef, il adore ça, même s'il n'a pas tellement le temps. il arrive qu'en compétition, il s'aventure dans les cuisines de l'hôtel pour préparer un petit quelque chose à ses amis et puis, discuter avec les employés par la même occasion, il aime connaître tout le monde. (+) sa soeur est l'une des personnes les plus importantes de sa vie, il l'aime plus que tout au monde et fut très enchanté de la voir arriver dans sa vie, elle n'est "que" sa demi-soeur, mais il la considère depuis toujours comme sa soeur. (+) d'ailleurs, soren était jeune quand son beau-père est entré dans sa vie, il l'a toujours considéré comme un père même si sa mère ne lui a jamais caché le fait que son père était mort il y a bien longtemps et qu'il n'avait pas eu le temps de le rencontrer. (+) il n'avait jamais eu le coeur brisé, jamais... jusqu'à ce que sa partenaire, sophia, ne meurt dans un crash d'avion qui les ramenait d'une compétition en allemagne. soren se sent très mal depuis, trop mal, elle était bien plus que sa partenaire, maintenant, il s'en rend compte. la remplacer ? cela lui semble horrible, bien trop compliqué, il patinait avec lui depuis plus de dix ans, se reformer avec une autre fille... il est perdu, totalement. (+) il aime innover, encore et toujours, dans sa vie comme dans sa passion, il aime faire de nouvelles choses et surtout, surprendre ! (+) soren vit selon le patinage, il mange, boit, dort, selon ça depuis toujours, il n'a pas une hygiène de vie comme les autres, ce qui rend ses relations d'amitié très compliquées. (+) comme amoureuses d'ailleurs, soren n'a jamais vraiment connu d'autre fille que sophia à ce stade là, même s'ils ne cessaient de dire qu'ils n'étaient pas ensemble, c'est vrai... jamais ils n'ont défini leur statut, pourtant... elle était son premier baiser, sa première fois, mais n'avait jamais vraiment été sa petite amie. (+) c'est pourquoi aujourd'hui à vingt-cinq ans, sans sophia, il se sent novice en matière de femme, même pratiquement vierge, bien trop fidèle à son sport et à sa partenaire pour voir ailleurs. (+) il aime beaucoup faire de la musculation et de la natation pour se maintenir en forme quand il n'est pas sur la glace. (+) depuis la mort de sophia, soren est morose, solitaire, toujours dans ses pensées, il ne sait pas comment vivre sans elle mais essaye... il n'a pas le choix.

◊ letters from the sky.
c'était lors d'une compétition nationale, il était jeune, dix-sept ans, il était bon, il le savait... mais il était blessé... presque rien, il était à la limite du rétablie et avait assuré à tout le monde qu'il pouvait le faire, il le pouvait, il devait, c'était important, pour lui comme pour sophia d'ailleurs. « t'es sûr ? » demanda-t-elle l'air grave et inquiète en lui serrant les mains, c'était leur rituel, juste avant d'entrer sur la glace, ils prenaient deux minutes, ensemble, pour se dire comme ils se sentaient. il hocha la tête puis ils s'élancèrent sur la glace, naturellement, comme ils avaient passé des semaines à le faire, ils s'étaient tellement entraînés ! il fallait que ça passe... mais à trop y réfléchir... la cheville du jeune homme craqua et il tomba au beau milieu d'un figure technique qu'il avait mit des semaines à avoir, étendu sur la glace, il ne voulait plus se lever, il avait trop honte, la musique continuait d'exploser dans ses oreilles mais il ne pouvait pas continuer, c'était foutu pour eux et c'était de sa faute... il aurait tellement voulu occuper le titre de champion du danemark avec sa sophia... sophia était d'ailleurs là, à genou à ses côtés. « søren ? søren ça va ? » il ne voulait pas bouger, il voulait que tout le monde sorte, il ne pouvait pas faire face aux yeux de tout ces spectateurs danois qui auraient voulu les voir sur le podium, et il avait mal, une douleur lancinante dans la cheville. il l'avait mérité, ils auraient pu le faire l'année suivante, ils étaient jeunes, ils avaient le temps, mais... il était trop prétentieux, trop sûr de lui... ça lui apprendrait ! sophia commença alors à la secouer. « putain søren bouge toi ! » le silence c'était abattu dans la patinoire depuis quelques secondes, il sentait l'inquiétude dans la voix de sa partenaire, il se retourna et la regarda dans les yeux. elle comprit tout de suite qu'il se sentait affreusement mal, qu'il voulait disparaitre, rapidement. « viens. » elle l'aida à se relever, il ne pouvait plus poser son pied à terre, elle le soutien jusqu'au pied de la patinoire. il s'assit sur un banc tandis que son entraineur s'avançait vers lui, les larmes coulaient le long de ses joues, il voulait partir, rapidement, et ne voulait surement pas faire face aux commentaires de son entraîneur. sophia se leva et l'empêcha de s'approcher de lui. « laisse-moi lui parler d'abord. » entendit-il de loin. sophia s'approcha de lui et posa une main sur sa joue pour l'obliger à le regarder. « c'est pas grave d'accord. on se représentera l'année prochaine, ou l'année suivante, on s'entraînera pour être les meilleurs mais le plus important maintenant sø, c'est ta cheville, sinon, tu finiras par ne plus jamais pouvoir patiner, arrête de déconner. » sophia posa ses lèvres dans le coin de sa bouche et le serra dans ses bras. ce fut un épisode assez affreux pour søren, il eut honte de nombreuses semaines, jusqu'à sa guérison en vérité, et s'entraîna avec force et courage pour pouvoir se présenter une nouvelle fois et faire oublier cet atroce épisode à tout le monde.

il n'en revenait toujours pas, tout le monde était en train de s'ameuter autour deux, ils l'avaient vraiment fait, ils étaient la crème de la crème du danemark de leur catégorie, les meilleurs. il avait l'impression que son coeur c'était arrêté alors qu'ils attendaient les notes et essayait maintenant de rattraper son retard, il était comme dans un rêve, sophia à ses côtés, beaucoup savourant la victoire avec plus de lucidité que lui. il passait de bras en bras, accrocher à sa partenaire par la main, il ne voulait pas la lâcher, c'était leur travail, à eux deux, qui avait payé ce soir là. mieux encore, c'était leur complicité, cet amour pour le patinage et ce duo incroyable qu'ils formaient depuis des années. ils avaient le titre, enfin ! il pouvait effacer l'épisode désastreux qui les avait mené au bas du classement deux ans plus tôt, plus personne ne se souviendrait de cela. il avait hâte de fêter ça, ils n'allaient probablement pas dormir de la nuit, peu importe, il était trop excité pour pouvoir dormir ! la foule les acclamait depuis plus d'une demi-heure, il attira sophia comme il le pu pour qu'ils puissent enfin n'être que tout les deux. il ferma une porte derrière eux, séparant les deux sportifs de leurs fans. « on a réussit ! » sophia passa ses bras autour de son coup, ce genre de chose avait toujours le don de le faire frissonner - dans le bon sens du terme -. il enfouit sa tête dans ses cheveux et la serra bien forme pour savourer ce moment. « on est les meilleurs so'. » elle hocha la tête, il pouvait sentir le coeur de la jeune femme battre sur son torse. elle se détacha de lui et déposa un baiser sur sa bouche. « je savais qu'on pouvait le faire. » elle y avait toujours cru, plus que lui depuis qu'il avait été blessé. maintenant qu'ils détenaient le titre national, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer et les jeux olympiques n'étaient plus qu'à quelques pas d'eux. cela pouvait prendre des années, des décennies, peu importe, ils rapporteraient la médaille olympique au danemark, ils se le promirent un jour et ne cessèrent de s'entraîner pour se qualifier.

enfin, ils y étaient, c'était la dernière compétition de qualifications, ils étaient à un poil du sérieux. les autres couples étaient aussi géniaux qu'eux, søren était sûr qu'ils avaient un truc en plus, ce truc qui ferait deux les représentants de leur pays pour les jeux olympiques. toujours observer les adversaires, c'était ce que leurs entraîneurs successifs avaient pu leur dire d'une même voix au fil des années. ils avaient toujours adoré se retrouver sur le banc pour voir ce que les autres valaient, en solo comme en couple, c'était comme un petit rituel de pré-passage. il y avait cette fille, incroyable, une allemande, facile dans son propre pays ! c'était stupide de penser cela, lui-même ne c'était jamais sentit avantagé en concourant sur le sol danois. il ne pouvait la quitter des yeux, elle était... hypnotisante. « oh tu m'écoutes ! » sophia le bouscula, le tirant de ses pensées. « hein ?! » il n'avait aucune idée de ce qu'elle venait de dire, il la regarda mais retrouva rapidement la patinoire des yeux. « non mais tu as vu ça ! si elle n'était pas en solo, je pense que j'aurais eu peur d'elle ! regardes cette perfection dans les mouvements ! et ce saut ! on l'a jamais tenté ! on pourrait le faire ! » il en avait presque des frissons. sophia regarda la glace quelques instants. « oui, elle est vraiment bonne mais søren ! j'te parlais de nous, on passe dans moins d'une heure ! » søren n'écoutait plus qu'à moitié, il s'imaginait en train de concourir aux côtés de cette fille, elle pourrait être une partenaire incroyable ! même s'il adorait patiner avec sophia, il avait parfois besoin de se dépasser, de faire de nouvelles choses, des choses que sophia ne voulait pas forcément expérimenter, en la regardant, elle, sur la glace, il avait l'impression qu'elle n'avait peur de rien, que peut importe ce qu'elle tentait, elle le réussissait avec brio, ils auraient pu faire un duo de choc ensemble, devenir les meilleurs dans toutes les catégories. « søren ! j'vais finir par être jalouse ! » søren se réveilla, c'est vrai que ça n'avait rien de correct envers elle de penser à ce que cela pourrait faire de patiner avec cette autre fille, lui qui n'avait connu que sophia sur la glace, ils se connaissaient tellement bien, évoluaient ensemble depuis si longtemps qu'ils ne pouvaient faire plus parfait. ils connaissaient tous les secrets du corps de l'autre, leurs mouvements ne pouvaient se faire qu'en fonction de l'autre. ils étaient faits l'un pour l'autre sur la glace et surement aussi dans la vie et un bon nombre de gens l'avaient déjà compris. plus que des partenaires, ils étaient des âmes sœurs.

il était paisiblement en train de dormir quand les turbulences commencèrent, il se réveilla et sentit la main de sophia attraper la sienne. les choses étaient sérieuses, comme dans les films, le personnel tentait de ne pas paniquer même si tout le monde pouvait comprendre que les choses étaient critiques. søren serra à son tour la main de sa partenaire, ils venaient de prouver à tout le monde qu'ils étaient les meilleurs et maintenant, ils se retrouvaient à des mètres au dessus du sol, promis à une possible mort. « sø j'ai peur. » avoua sophia en le regardant. søren déposa un baiser sur sa joue faisant mine d'être totalement paisible. à l'intérieur, il avait l'impression que sa vie allait s'arrêter d'une minute à l'autre... la suite fut affreuse, le noir puis la douleur puis sophia, étendue à côté de lui, en train de le supplier, il ne savait pas où ils étaient, il voulait mourir maintenant, qu'on le soulage de cette douleur. il mit du temps à voir ce tube de métal qui trônait au milieu de son torax. « noooooon. » s'écria søren. il l'attrapa, il ne pouvait pas beaucoup bouger mais supporta la douleur pour la rejoindre, les larmes coulaient le long de ses joues. « søren, je vais mourir hein ? » le jeune homme secoua la tête en dégageant quelques mèches qui obstruait le regard de sa partenaire. « non, non... des secours vont arriver, j'en suis sûr, tu vas vivre, ça ira. » elle ne vécu pas assez longtemps, il resta près d'elle jusqu'à ce que son coeur s'arrête et même après, søren ne pouvait plus la lâcher, il pleurait toutes les larmes de son corps, elle était morte et ne réalisait encore sûrement pas ce que cela signifiait... « eh oh ! » les secours étaient là, mais plus aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. l'un des hommes arriva jusqu'à lui. « monsieur, regardez-moi. » rien que rouvrir les yeux fut un effort incroyable. « les gars, venez vite ! » deux autres arrivèrent et tentèrent de le détacher de sa défunte partenaire, il ne voulait pas la lâcher, il ne voulait pas la laisser là... ils réussirent, tant bien que mal et søren perdit connaissance, profondément choqué par ce qui venait de se passer.

søren ressortit de l'hôpital deux mois plus tard, plus déprimé que jamais... il passa des semaines à se morfondre dans son coin, pensant et repensant aux derniers instants de celle qui fut sa partenaire universelle pendant toutes ces années. il n'arrivait toujours pas à croire que c'était fini, que cette histoire, qui venait à peine de commencer, avait pu se terminer aussi brusquement. il souffrait comme jamais. personne ne pouvait l'aider, il était murer, dans son appartement et ne sortait que pour se maintenir en vie. il n'avait pas rechaussé ses patins depuis et n'avait pas pour ambition de le faire de si tôt, sans sophia, c'était hors de question. elle ne pouvait sortir de ses pensées, il avait le coeur en miette, toujours l'impression qu'elle allait passer le seuil de la porte en s'écriant qu'elle l'avait bien eu ! puis il se rendait compte qu'elle avait rendu son dernier souffle dans ses propres bras, la réalité était moche mais c'était la réalité. il se réveilla en sursaut ce matin là, bien décidé à s'enfoncer encore plus dans sa routine. il était en sueur, l'esprit embrumé par un énième cauchemar. il ne pouvait effacer ces images de son esprit, les dernières qu'avait vécu sophia. il soupira et se leva. c'était le début de l'après-midi, complètement décalé par rapport à la vie qu'il menait avait, il sursauta quand son téléphone sonna, il avait presque oublié que les gens continuaient de vivre au dehors. le jeune homme attrapa l'appareil et grogna pour signifier qu'il écoutait, c'était son entraîneur, il parlait, parlait, et søren écoutait à peine. « søren, je sais que c'est dur sans sophia, je t'ai laissé beaucoup de temps, mais maintenant, il faut que tu te trouves une autre partenaire, ça devient urgent, tu es toujours en compétition mon grand, il te faut une fille ! » søren ne comprenait pas tout ce qu'il disait, il lui paraissait juste impossible de remplacer sophia. « tu dois rechausser maintenant, c'est important. » il soupira, souffla un maigre ok avant de raccrocher. rien que penser remplacer sa jeune partenaire le faisait souffrir au plus haut point.

il avait promis à son entraîneur qu'il irait à la patinoire ce jour là, juste aller... il avait prit ses patins mais n'avait aucune envie de les chausser, rien que de penser faire ça sans sophia... il n'avait plus qu'une envie, retrouvé son lit pour y mourir. il s'installa dans les gradins, tranquillement, conscient d'être un escroc en promettant à son entraîneur qu'il irait à la patinoire sans pour autant avoir l’intention de chausser ses patins. il jeta un œil en bas, sur la glace et se retrouva un an plus tôt, en allemagne, quelques heures avant l'accident, elle était là, et elle était toujours aussi incroyable. ça le gênait, il s'en alla. pourtant, trop piquer par la curiosité. søren revint une nouvelle fois dans la semaine, toujours admiratif de la perfection qu'elle dégageait, cette fille, alyssia, elle ferait une partenaire incroyable. il s'en voulu de le penser, il avait l'impression de tromper sophia... les jours suivants, il revint tout les jours. une lueur d'espoir se forma dans son coeur, il ne pensait plus exclusivement à sophia, même s'il avait peur de tourner la page, de changer, pour de vrai, de partenaire, de tout recommencer. la confiance qu'ils avaient tout deux établis était si longue qu'il n'avait pas le courage de recommencer de zéro, pourtant, il le faudrait, le temps ne courrait plus en sa faveur, il lui fallait trouver une partenaire rapidement s'il voulait participer à ses engagements. la regarder patiner tout les jours le confortait dans son idée qu'il fallait que ce soit elle, au fond de lui, il savait que sophia aurait été du même avis que lui, même si, si elle avait été là, la question ne se serait même pas posée. il ressentait en alyssia la même souffrance qui l'animait, il ne savait pourquoi, mais il avait l'impression de la connaître, de la comprendre alors qu'il ne lui avait jamais parlé. il serait prêt à rechausser pour l'approcher.